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Pas (FUN) : La vie rêvée de Fourniret

Quand on voit la vie de cet homme on se demande comment il a pu tomber si bas alors qu’il avait tout pour être heureux. (je précise que cette phrase est à caractère ironique pour les moins de 80 au test de QI)

Michel Fourniret, né le 4 avril 1942 à Sedan, est un violeur et tueur en série français, aux crimes principalement commis sur des jeunes filles en France et en Belgique de la fin des années 80 au début des années 90.Il a jusqu’à présent avoué neuf meurtres commis entre 1987 et 2001, mais il est soupçonné de plusieurs autres.

Aux psychiatres qui l’interrogent sur sa mère, fille de paysan décrite comme caractérielle, Michel Fourniret recommande les lectures de Jules Renard et Hervé Bazin : Dans “Poil de carotte”, le petit François, victime de la haine et des humiliations maternelles, prend plaisir à massacrer de petits animaux. Dans “Vipère au poing”, Jean, maltraité par sa mère tyrannique, trouve les femmes dégoûtantes.

L’année de sa naissance, elle faisait des ménages à la Kommandantur de l’armée allemande qui occupait alors les Ardennes. Des rumeurs d’adultère avec un officier nazi ont circulé.

Il aurait été victime d’inceste dans son enfance, par sa mère, quand il avait cinq ou six ans,”sa mère se servant de lui comme d’un objet sexuel”. Depuis la prison de Fleury-Merogis, il écrit à Monique Olivier: “Maman faisait la grasse matinée. Elle m’avait pris dans le lit…”.

Il aurait été très marqué par la vision de sa sœur déféquant dans un seau et a plus tard déclaré : “Pour moi, une femme, ça ne défèque pas. C’est dégradant, ce n’est pas à la hauteur de l’image de la sainte Vierge.”

michelfourniret.jpg

 Son père travaille comme ouvrier métallurgiste à Sedan. Il est décrit comme alcoolique, absent.
Il divorcera d’une femme à la santé mentale défaillante en obtenant la garde de ses trois enfants.

Michel Fourniret est décrit par ses camarades de classe comme fourbe, voleur. “Dans l’adolescence, il trépignait de plaisir après avoir fait ses petites conneries perverses” qui lui vaudront d’être battu par ses camarades ou les surveillants de son école.

Il se décrit comme un enfant obnubilé par la pureté et la Vierge Marie.

Il sert dans les commandos de l’Air en Algérie puis se tourne vers des métiers techniques et devient ouvrier-fraiseur et menuisier.

En 1967, première condamnation à de la prison avec sursis pour agression sur mineures.

Entre 1966 et 1973, Michel Fourniret est condamné pour des faits de voyeurisme et de violence commis à Nantes et à Verdun. Il a été incarcéré le 25 mars 1984 pour une dizaine d’agressions et viols sur mineur en région parisienne.

Il a connu Monique Olivier lorsqu’il était en prison, par petites annonces dans Le Pèlerin.

En 1988, il est contacté par Farida Hamiche, la compagne de l’un de ses anciens compagnons de cellule, Jean-Pierre Hellegouarch. Ce dernier est tombé pour braquage et trafic de stupéfiants. En prison, il avait sympathisé avec Fourniret. Hellegouarch, par l’entremise de sa compagne, lui demande d’aller avec elle chercher un magot, des lingots et des pièces d’or, caché dans un cimetière des Yvelines.

Il semble que Hellegouarch ait eu connaissance de cette cache abritant une partie du « trésor de guerre » du célèbre gang des postiches. Fourniret et Hamiche procèdent au transfert. Mais une fois ce dernier terminé, Fourniret réussit à attirer la jeune femme dans un guet-apens. Sous prétexte d’aller chercher des armes, il l’attire dans une carrière de Clairefontaine dans les Yvelines et la tue. Ce qu’il décrira aux enquêteurs belges en ces termes froids : « Il n’y a eu aucun aspect sexuel, il s’agissait seulement d’un transfert de propriété. »

En 1990, grâce à l’argent tiré des lingots qu’il a revendus à Bruxelles, il achète le château de Sautou, dans les Ardennes, un petit manoir du XIXe isolé et entouré par la forêt, et un studio à Sedan. Quelque temps plus tard, Hellegouarch sort de prison et se rend immédiatement auprès de Fourniret pour obtenir des explications. Mais ce dernier, prévoyant, s’est installé dans un taudis près de Sedan et joue la comédie. Il dit ne rien savoir de la disparition du magot, ni de Farida Hamiche. Hellegouarch repart alors convaincu que son ami n’a rien à voir avec ces disparitions

Fourniret trouve ensuite un emploi comme surveillant dans l’école communale de Gedinne.

Il a une obsession de la virginité chez les femmes, cette obsession traverse toute son existence. Il a raconté aux enquêteurs que la grande désolation de sa vie était de n’avoir jamais épousé une femme vierge. Ainsi justifie-t-il son éternelle recherche d’enfants et de jeunes filles, qu’il nomme MSP (”Membranes Sur Pattes”), partant régulièrement « à la chasse », selon ses propres termes.

Dans l’un des interrogatoires, il reconnaît avoir creusé des trous pour ensevelir ses victimes avant de partir à leur recherche. Dans d’autres cas, comme celui de la petite Élisabeth Brichet, il a été capable d’attendre plusieurs heures la sortie de la fillette qu’il avait repérée.

Il est capable aussi d’actes extrêmement violents sans aucune connotation sexuelle juste pour s’accaparer un bien : tentative de meurtre sur un représentant de commerce pour lui voler son portefeuille, meurtre de Farida Hamiche pour les lingots d’or ou vol d’armes avec violence à la police des frontières à Givet.

Dans : Fun
Par kobe888
Le 29 mai, 2008
A 13:10
Commentaires :1
 

1 Commentaire

  1.  
    seb
    seb écrit:

    OK il a avoué 9 meurtres mais ne pouvait-on pas lui laisser une 10e chance ?

    Ou une 11e, ou plutot 12e, enfin une 13e, si on compte les autres meurtres impunis, enfin bref, lui laisser une dernière chance quoi ? non ?

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